Des ph nom nes inqui tants agitent Oran: des rats meurent en grand nombre, puis des hommes sont victimes d'une maladie qui semble tre la peste. La ville se trouve bient t isol e du reste du monde. Face cet enfermement, face la menace diffuse de la mort, l' crivain d crit les r actions de chacun, r actions d'une tr s grande diversit allant du d vouement au repliement sur soi.De nombreuses hypoth ses ont t avanc es pour donner une interpr tation ce roman, une signification cette peste. Mais nul doute que les lecteurs de 1947 y ont retrouv des souvenirs peu agr ables et tout r cents: Les camps de quarantaine, o les familles sont s par es, font penser aux camps de concentration. Les morts finissent brul s. Il y a des fili res d' vasion comme pour le passage d'une ligne de d marcation. Le ravitaillement est insuffisant et le march noir en expension.